France, 63 400 chômeurs de plus (au moins).
Mais Madame Lagarde, ministre de l’Emploi, nous annonce que dans quelque temps, et bien la pente se radoucit. Super nouvelle, presque un scoop. Voire de la voyance.
Voyons voir :
Donc « bientôt » (en principe) c’est moins dur. Et ensuite ? Un peu plus loin, hélas, surproduction planétaire oblige, la pente redevient plus escarpée que jamais, mince alors. Puis elle s’adoucit à nouveau, charmant printemps, on se revoit bien partis à goinfrer la planète de plus belle. Mirage de courte durée, pour une humanité en manque d’avidités. Ensuite ? Et bien on atteindra – enfin – le bord du précipice. Espérons que d’ici là nous aurons appris à nous servir de nos ailes !
Ce n’est pas prêt de finir… Et encore : imaginez une production ramenée à satisfaire les besoins fondamentaux essentiels de l’humanité (on laisse tomber le reste, le superflu, au moins tant qu’un enfant encore a faim ou froid).
Ce chômage !
Et ce n’est rien. Imaginez qu’on ralentisse notre frénésie, qu’on fasse durer du durable.
Ce chômage !
Bref, il faut en finir avec l’organisation insensée de nos vies réduites au produire-consommer-détruire et organiser ensemble planétairement la grande redistribution des richesses communes… mais je ne nous sens pas encore tout à fait décidés… Ah oui, le chômage.
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