Misère (et promesses) du journalisme actuel
Sur le net comme partout, la majorité de ceux et celles par qui se “fait” l’actualité n’ont ni les moyens d’investigation et d’indépendance requis pour “rechercher la vérité” (leur but déclaré), ni les moyens… tout court, pour la plupart.
Les journalistes, dans leur écrasante majorité, écrivent de gré ou de force où la société leur dit d’écrire,
– sinon évidemment, il y a belle lurette que la société du spectacle se serait décomposée ;
et que certains livres explosifs radicalement passés sous silence seraient lus jusque dans les lycées,
voire même dans les églises !
Journalistes, vous DÉTENEZ la parole,
alors encore un effort svp
pour SERVIR la vérité.
Written by O.S
26 mai 2009 à 08:43
Publié dans Non classé
Tagged with "détenir" la vérité, anarchie, église, évangile, « Black List », censure, changement radical, changer le monde, chefs, désobéissance civile, fraternité, gouvernement, humanité, journalisme, journalistes, liberté, loi, luttes sociales, médias, mensonges, passé sous silence, presse aux ordres, secrets, société, société du spectacle, vérité
2 Réponses
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Non mais vous rigolez là ?
Les médias sont avant tout :
– des entreprises qui doivent vendre et donc qui vont vers ce qui fait vendre
– des instruments de propagande (de fabrication de consentement pour reprendre le titre de l’excellent livre de Noam Chomsky) à destination des élites
Ils se protègent et protègent le système pour ceux qui sont influents (la petite vingtaine de ceux qu’on voit partout). Pour les autres, il reprennent les opinions et affirmations des premiers faute de temps, moyen, talents, honnêteté (rayer les mentions inutiles).
Les médias sont un outil extrêmement performant de reproduction sociale.
Demandez donc pas aux journalistes de faire un effort, ils sont tous formatés dans le même moule.
Vincent FRANSIOLI
27 août 2010 at 00:05
J’ai été journaliste plusieurs années, c’est un conditionnement interne et externe permanent, cependant ce sont des hommes et des femmes, et tous ne sont pas dupes, loin de là. A la faveur d’un desserrement de l’étau social et médiatique, il ne faut certainement pas exclure des désertions retentissantes.
L’histoire n’est pas finie.
Laurent
27 août 2010 at 05:10