Les Chants du plus grand Amour (8)
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Que savons-nous d’aimer
Avant d’être incendiés ?
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Celle que j’aime fait dans mon cœur un Dieu qui brûle
Flamme plus vive qu’un soleil
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L’aile de l’ange qui hier encore vibrait
Tout là-haut dans le Ciel
A plongé dans mon cœur
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Sainte brûlure où je renais
Enclos de pureté
Promesse vive du foyer
Je fonds en toi
Tu me fais toi
Tu viens vivre dans moi
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Je serai la Lumière
Marchant tranquille à tes côtés
J’épouserai ton pas
Cette flamme qui danse
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» Quand vous vous libérez de l’idée d’être quoi que ce soit, quand vous vous donnez dans la journée à des moments où vous n’êtes absolument rien, sans futur, sans devenir vous voyez la nature profonde de la dévotion, de l’adoration, qui est l’essence du corps et du psychisme, devenir vivante. Vous exprimez constamment l’étonnement, vous exprimez l’amour sous toutes ses formes, parce que toutes les formes célèbrent le sans forme.
L’amour de tous les sons, de toutes les musiques célèbre le silence. C’est uniquement dans cette profonde compréhension, quand vous n’avez aucun devenir, que cette expression devient possible. La nature profonde du corps et du psychisme c’est la célébration. Vous offrez ce que vous n’êtes pas au silence. Ce silence rejaillit sous forme de grâce dans toute votre structure.
Quand on est profondément rien, on peut exprimer ce que l’on est profondément. »
(Eric Baret – Le Sacre Du Dragon Vert)
Frank
30 avril 2010 at 11:11
Je t’aime et je t’aimerai toujours, aussi fragile que je sois, aussi petit que je puisse être, je me relèverai et je ne peux oublier la flamme pure qui s’est allumée en moi pour nous souder à jamais toi et moi mon Amour,
Amour que le Ciel m’a présenté, Amour si haut en moi qu’il m’incendie, Amour qui Brillera un jour dans la pleine Lumière, car tout est vrai.
Laurent l'un
1 mai 2010 at 09:37
Hölderlin :
« Diotima, ô bienheureuse !
Âme sublime, par qui mon cœur
Guéri de l’angoisse de vivre
Se promet la jeunesse éternelle des dieux !
Il durera, notre ciel !
Liés par leurs profondeurs insondables,
Nos âmes, avant de se voir,
S’étaient déjà reconnues. »
(DIOTIMA – 1795-1798)
Laurent l'un
1 mai 2010 at 09:51